martes, 30 de abril de 2013

Puerta con puerta

http://www.goear.com/listen/22bd958/puerta-con-puerta-una-letra-de-carlos-salem-con-musica-de-adria-navarro-y-bajo-de-jon-barrena

Maqueta de una canción con música de Adriá Navarro y bajo de Jon Barrena.
Amores jodidos, que siempre los hay...






Acabas de vestirte, oliendo a mi,
y mientes al teléfono:
"cariño, no me esperes a cenar"

Hicimos de un colchón nuestro París,
flotábamos fundidos, pero,
el anillo en tu dedo pesa más.

Y me soplas un beso ya en la puerta,
y dices, al salir, sin darte cuenta,
que en casa te esperan.

Y qué mas da si nunca lo has querido
qué mas da el sexo clandestino
qué más da, si él es tu marido
y yo, soy tu vecino. 

Escribo una cancion dentro de ti
pero me quedo solo luego
y la guitarra deja de sonar.

Te deje cuatro veces y volví
a caer en tu piel de nuevo
y tu prometes que lo dejarás

Las tardes de follar a rienda suelta
amor eterno que dura una siesta
y en casa te esperan

Y qué mas da que ganes o que pierdas
qué mas da si es bueno y te respeta
qué más da, yo mando entre tus piernas,
él lleva tu maleta. 


"Cariño, no me esperes a cenar..."

Vamos a follamar


(Letra de una canción con música de Adriá Navarro y participación de delincuentes asociados. En breve en Goear y algún concierto, por qué no?)


Estás harta de premios de consuelo
de buscar sinceridad donde no había.
Yo no quiero tener el alma en duelo
ni ganar si hay que comprar la lotería.
La tentación hay que pescarla al vuelo.
¿Quedamos en tu herida o en la mía?


Sembraremos la ropa por el suelo
que tu miedo a sentir se quede fuera.
Esta noche toca tocar el cielo
Y tu cuerpo será nuestra escalera.

Déjate la sonrisa y los tacones
que proteste el vecino lo que quiera
y que cantes todas las canciones
que suenan al bajar mi cremallera.

No iremos a París
No iremos a new York
no iremos al civil
No iremos al altar.
No haremos el amor:
Vamos a FOLLAMAR.

Y sabes bien que desperdicio
la noche que no te acaricio,
que las mentiras son eternas,
y eso que late entre tus piernas,
me quiere y no es tu corazon.

Firmaremos contratos en el hielo
el deseo tiene prisa, nunca espera.
En horno guardaremos los celos
y la ropa interior en la nevera.

Cruzaremos por mi colchón a nado
romperemos ese sofá de ikea
y  si quiere conocer nuevos pecados
que venga el Vaticano y que nos vea.

No iremos a París
No iremos a new York
no iremos al civil
No iremos al altar.
No haremos el amor:
Vamos a FOLLAMAR.

Y sabes bien que es puro vicio
que las palabras son mi oficio,
pero no soy un embustero,
y esto que late en mi vaquero
te quiere y no es mi corazon.

que el amor puede ser un cuento
follar es más que un sentimiento
y follamar, mucho mejor

viernes, 26 de abril de 2013

A Ginebra!


Salon du livre de Genève du 1er au 5 mai


HARRY BELLET, ALEX CAPUS, EMMANUEL DONGALA, NIMROD et CARLOS SALEM



Jeudi 2 mai
12h15 - scène de  l’apostrophe
rencontre avec Carlos Salem

Vendredi  3 mai
 17h15 – scène de  l’apostrophe
rencontre avec Harry Bellet
17h30 - scène du salon africain  
table ronde Hommage à Kourouma avec Emmanuel Dongala, Nimrod, Théo Ananissoh, Jean-Michel Djian.

Samedi 4 mai
11h - stand de la RTS
Remise du Prix du public RTS 2013 à Alex Capus pour Léon et Louise
12h30 - scène du salon africain  
table ronde Le continent fait ses Prix avec Eugène Ebodé, Emmanuel Dongala et Mariama Ndoye

Dimanche 5 mai
10h – scène du salon africain  
rencontre Le Congo littéraire avec Emmanuel Dongala et Gabriel Okoundji.
11h – scène du salon africain 
rencontre Si d’aimer… avec Nimrod, Hemley Boum et Rama Salla Dieng,
13h45 – scène du salon africain  
une heure avec Emmanuel Dongala


geneve

Reseña radiofónica de Pero sigo siendo el rey en francés

http://livredujour.podshows.fr/2013/04/15/je-reste-roi-despagne/


roidespagne
JE RESTE ROI D’ESPAGNE
Carlos Salem
BABEL
 Standard Podcast [ 1:00 ] Hide Player | Play in Popup | Download

http://www.paperblog.fr/6329313/les-sept-petits-negres-l-exquise-nouvelle-saison-deux-collectif-d-auteurs/


Les sept petits nègres - l'Exquise Nouvelle saison deux (collectif d'auteurs)

Publié le 20 avril 2013 par Capricorne
Les sept petits nègres - l'Exquise Nouvelle saison deux (collectif d'auteurs)Sept nains noirs, Blanche et Armand Leprince : tels sont les protagonistes de ce recueil de nouvelles, dont la matière première est la noirceur de l'âme humaine. Les inconditionnels des frères Grimm reverront à coup sûr leurs classiques, car les quarante deux nouvelles de ce livre cassent les codes établis par le conte d'origine. Chaque auteur s'est employé, avec grand talent, à mettre une touche de polar dans chacune des histoires. Un excellent cru pour cette "Exquise Nouvelle - saison deux", auquel il faut ajouter un geste remarquable, de la part de chacun des auteurs : leurs droits sont intégralement reversés à l'association Les P'tits Courageux, dont le but est d'aider les enfants porteurs d'une facio-craniosténose syndromique (www.lesptitscourageux.net); l'occasion de joindre l'utile à l'agréable !  Voici donc les auteurs de ce recueil : Paul Art, Alexis Aubenque, David Boidin, Bernard Boudeau, Marilyn Bréand, Céline Brousse, François-Xavier Cerniac, David Charlier, Paul Colize, Gérard Coquet, François Corbier, Christophe Dolhent, Luc Doyelle, Mireille Eyermann, Stéphane Focheux, Sébastien Gendron, Maxime Gillio, Philippe Lacausse, Eric Lathière, Damien Leban, François Lefebvre, Stéphane Lefebvre, Annabelle Léna, Jean-Noël Levavasseur, Jean-Christophe Macquet, Armèle Malavallon-Carlier, Frédéric Mars, Janis Otsiémi, Christina Pascal, Lydie Petitseigneur, Elena Piacentini, Francine Rey-Terrin, Eric Robinne, Hugues Roland, Sylvie Rouch, Carlos Salem, Jacques Saussey, Frédéric Schweyer, Roger Smith, Franck Thilliez, Michel Vigneron et Erik Wietzel. 

Un jamón calibre 45, saboreado en francés



Le blog de Pierre faverolle

Jambon calibre 45Q

Quand on commence un roman de Carlos Salem, il faut s’attendre à être surpris tant son univers légèrement décalé mais superbement imagé va nous surprendre et nous ravir. Ce jambon là ne dépareille pas dans l’œuvre d’un auteur bien particulier.
Nicolas Sotanovsky est un immigré argentin qui déambule dans Madrid, un jeune écrivain en panne d’inspiration, dont le principal problème pour le moment est de trouver un endroit pour dormir. Après une rencontre avec le Maigrichon, on lui propose de squatter chez Noelia, une jeune femme rousse qui s’est absentée.
Rien d’extraordinaire à cela, si ce n’est qu’un malabar gonflé aux hormones et ayant la sympathie d’un taureau en furie débarque à grands renforts de menaces. Ses mains sont comme des battoirs, et son surnom est tout trouvé : Jambon, voire même un jambon de calibre 45, vu la taille de ses doigts. Et imaginez, il s’appelle Serrano !
La mission que Nicolas doit remplir sous peine de mort, la sienne, est de trouver Noelia pour Jambon et son patron La Momie. Il a pour cela un week-end, pour retrouver une jeune femme qu’il n’a jamais vue, et Jambon le suivra pendant toute sa recherche, comme son ombre. Et pendant la semaine que va durer cette recherche, Nicolas va rencontrer nombre de personnages hauts en couleurs et connaître de nombreuses péripéties.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que quand on connaît Carlos Salem, on n’est pas étonné par ce roman, ce qui ne sera pas le cas de celui ou celle qui ne connaît pas le bonhomme. Car si on peut rapprocher ce roman d’un road book, on est très loin d’un roman noir ou d’un roman d’action. Ici tout est fluide et l’intrigue se déroule selon la vie de notre écrivain, c'est-à-dire comme un long fleuve tranquille.
Enfin presque : car quand un gros balaise vous tape dessus, ou quand vous essuyez des salves de tirs sans même savoir pourquoi, on s’aperçoit que la vie d’un écrivain n’est pas de tout repos. Reste que l’ensemble est comme d’habitude très imagé, parfois cru, parfois poétique, à mi chemin entre explicite et implicite, mais toujours écrit avec humour et dérision. Car il est difficile de ne pas voir en Nicolas quelques traits de Carlos lui-même.
D’ailleurs, on retrouve à nouveau dans ce roman les thématiques qui peuplent les romans de Carlos Salem : la fuite (de la réalité, de soi même), la quête d’un idéal, aussi futile soit-il, la logique illogique de la vie, le sexe, l’amour, le temps, les choix d’une vie … Bref, tout ce qui fait que ce roman est par moment aussi une source de réflexion.
Et puis, il y a des scènes d’une justesse, d’une fulgurance, d’une beauté esthétique incroyable, avec des phrases sorties de nulle part, des images d’une poésie folle, qui font que l’on fond (Tiens, ça rime !) à la lecture. En fait, l’écriture de Carlos Salem agit comme une drogue : quand on y a gouté, on ne peut plus s’en passer. C’est mon cas. Et chapeau pour ce roman qui m’a beaucoup touché !

jueves, 25 de abril de 2013

Carne de musa (un poema in working)


Carne de musa
(Para A.)


Ella va dejando trocitos de su cuerpo en cada cama.
Es un puzzle de las noches que pierde,
para creer que gana.

Ella llora cuando nadie puede verla
y ríe en público mirando al patio de butacas.

Ella es carne de musa para poetas desnortados,
y musa de carne de sus poemas secretos
cuando sólo el desconcierto la respeta.

Ella sólo puede coquetear con la tragedia
y no se rinde cuando la soledad ataca.

Colecciona desengaños y los clava en su almohada
para que le canten mientras duerme sola
esa historia de amor triste que esperaba.

Por miedo a que el olvido la lastime,
ella va olvidando de costado.
Y el olvido ya la hiere,
pero ella
aún
no se ha enterado.

Esa cenicienta que a veces se emborracha
para ponerle tu cara a un príncipe cualquiera
que se convierta en calabaza a las seis de la mañana.

Esa muchacha que llama a quien no debe,
que cuelga a quien la quiere las llamadas,
que lava sus penas en los bares
y tiende su corazón en las ventanas.

Esa mujer fatal para si misma
que fuma para nadie en los espejos
mientras las horas pasan sin tocarla
y aquello que soñó queda más lejos.

No intentes protegerla de si misma,
de algún modo ella ama esas heridas
que no podrás curar, sólo lamerlas.

No quieras cambiarle el argumento
ella teje su historia con derrotas
que escribe para seguir huyendo.

Por miedo a que la vida la atropelle,
ella va tocando la vida de costado,
Y la vida ya la quiere,
pero ella
aún
no se ha enterado.

Novela negra, novela


jueves, 18 de abril de 2013

Novela negra, novela







Dentro de la III Semana Complutense de las Letras hemos organizado junto con La Central de Callao y la Universidad Complutense una mesa redonda que se celebrará el jueves 25 de abril a las 19,45 horas y donde Mercedes Castro,José Ramón Fernández, Begoña Piña y Carlos Salem debatirán sobre Novela negra,novela.
Con esta mesa redonda intentamos que la gente  se conciencie de que la novela negra y la narrativa policíaca han dejado de ser la cenicienta y el "lumpen" de la narrativa española y que en  los últimos años han alcanzado grandes  niveles de excelencia literaria.
Por supuesto la entrada es gratuita al Garito de La Central de Callao(c/Postigo de San Martín,8 Madrid).Después de la mesa redonda los autores firmarán ejemplares de sus obras que podrán adquirirse en la propia librería.
Apuntar esta cita en vuestras agendas( eso si con tinta indeleble) y venir sin coacciones
(aunque pasamos lista y somos muy rencorosos)
¡Os esperamos!


miércoles, 24 de abril de 2013

“El hijo del Tigre Blanco” empieza a cazar


“El hijo del Tigre Blanco” primera novela juvenil del Carlos Salem

El año pasado, después de haber ganado el Premio Mandarache con una obra no concebida como juvenil,  Carlos Salem (Buenos Aires, 1959) decide que éste es el momento de pensar en su primera novela para jóvenes. Se trata de El Tigre Blanco, la aventura en primera persona de un chico llamado Nahuel y un ladrón de guante blanco.
La colección constará de tres títulos y el primero es El hijo de Tigre Blanco.
Carlos Salem
Carlos Salem







Hasta cumplir los trece años la vida de Nahuel era muy fácil. Pero ahora ha descubierto ser el hijo Tigre Blanco y sus días se han convertido en una intrigante novela negra.
Nahuel cuenta esta historia des de una húmeda habitación, mientras está atado a una silla con los ojos vendados. Investigando sobre la historia de su padre, desaparecido en un accidente de aviación, se ha metido en un buen lío. Y es que Nahuel, que en el idioma de los mapuches de Patagonia quiere decir “tigre”, descubre ser el hijo del mismísimo Tigre Blanco, un legendario ladrón de guante blanco que, como Robin Hood, con su gran habilidad se había colado en los mejores museos y colecciones para robar obras de arte y devolverlas a sus legítimos dueños: culturas o civilizaciones a las que habían despojado de ellas.
TIGRE_BLANCO_1

Recital en Malatesta, este sábado



El sábado 27, a las 21.00 

en 
Bar Malatesta
 (Olmo,3)


dentro del ciclo 
El tren vertical
dirigido por Alfonso López 

empezamos a celebrar 
la segunda edición de 

Memorias circulares del Hombre-Peonza 

con un recital. 
Te vienes?

jueves, 18 de abril de 2013

¿JUGAMOS A IMPROVISAR ESTE JUEVES?





¿JUGAMOS A IMPROVISAR ESTE JUEVES?

Con la poesía se pueden hacer muchas cosas, pero si nos olvidamos de jugar, se nos mueren los poemas. 
Así que este jueves, en Diablos Azules, 
te proponemos algo que 
no es un combate, 
ni una competencia, 
ni un concurso, 
ni algo exclusivo para expertos en improvisar. 
Es un juego

Y se juega así: Te apuntas,y te llaman junto a otro participante.
Suben juntos al escenario y el primero en ser nombrado saca
un papel de una cesta de palabras. 
Debe improvisar un micro-poema que la contenga 
y relacionado con el tema de la sesión (en este caso: El Amor)
Cuando acaba, es tu turno. Puedes continuar su poema (sin usar la palabra),o improvisar uno nuevo (con la palabra). 
Cuando acabas, tú sacas la palabra, improvisas,
y el otro te sigue.
Y luego se llama a otra pareja.

Parece un lío, pero es muy divertido y surgen creaciones sorprendentes.

Si quieres participar o venir a ver, te esperamos hoy, jueves 18, a partir de las 21.00 horas

miércoles, 17 de abril de 2013

Quiero ese cuadro


Te imagino pintando desnuda en tu cuarto
(absurdo con este frío, lo sé, pero desnuda),
los pezones a punto de perforar el lienzo,
dibujando con la lengua, al lamer tu desconcierto,
el rojo de las pasiones que embadurnan tus dedos.

Imagino que el profundo pincel de tu pubis
traza arabescos oscuramente luminosos, como tú.
Suena una música triste que sin embargo te hace sonreír,
cuando tus labios, que perfilan el vaso de todo lo bebible,
besan la tela para imprimirle el color inmemorial del vino.

Untas de azul tu cuello inagotable y lo dejas rodar por el cuadro,
como a veces rueda desmayado por mi cama.
El verde de lo que nunca deja de empezar
solo puede aplicarse con la curva de tu espalda,
y las sombras que borran imposibles se mezclan en tus pestañas .

Tu culo, perfecta parábola gemela, aplica el blanco de las redondeces
necesarias  para cuestionar la existencia de las severas rectas.
Y tras la ventana la vida acecha, pero no se atreve a interrumpirte,
por miedo que la pintes, como a mí, con tus tonos indelebles.

Retrocedes dos pasos y frunces un poco la frente.
Algo le falta al cuadro, siempre te quedará un deseo que pintar,
una pincelada que altere el conjunto, un sueño diferente.

Fumas de la cachimba y al llevar la boquilla a la boca,
recuerdas con picardía  la obviedad que inevitablemente digo.
Llevas los dedos a tu coño,
los empapas de un tono que no figura en los catálogos,
y me dedicas el cuadro al firmarlo.

Estás pintando tu vida
y ya lo sabes,
y ya lo temes,
ya lo bebes.
Estás pintando tu vida y ahora la pintas para mí.

Ese cuadro, amor,
no se termina nunca
y nunca dejes de pintarlo,
mientras te imagino desnuda en tu cuarto,
pese al frío,
pintando el porvenir de tus anhelos,
y sientes que te miro,
que siempre voy a mirarte
como a una viva e inacabable
obra de arte.

viernes, 12 de abril de 2013

Caballero del olvido. Una canción


(Primer experimento  de canción con Adriá Navarro (MyMoriarty), aunque andamos perpetrando varias más. los fragmentos recitados son del poema "Tú")



Caballero del olvido


Voy al barrio donde ya nadie me espera,
donde todo lo que importa es casi nada,
vivo matando dragones con poemas,
y me encantan las princesas trasnochadas.

No me preguntes nunca lo que hice,
ni me preguntes
por qué.


He cambiado mi armadura
por una chupa gastada,
no confío en los espejos
si no me muestran tu cara.
Cabalgo por tu imposible,
mi lanza  no está oxidada,
es tu espalda mi castillo,
y mi bandera  son tus bragas.

Voy sin dejar huella donde pise
y sólo las verás cuando me marche.
No te preguntes nunca si te quise,
ni me preguntes
por qué.

No pretendo encarcelarte
es una torre dorada,
no hay mas ogros que los miedos,
y las brujas jubiladas
se lo montan con su escoba
si te refugio en mi cama.
Vamos a escribir el cuento
en que el final nunca se acaba.

El mejor error que has cometido,
doy siempre lo contrario a lo que pido.
Prefiero follarte en los portales,
beber tus penas, no importa cuáles,
trepar por la escalera de tus dudas,
hasta la celda en que pintas desnuda
mi retrato con la sangre de tu vino
soy para siempre, 
tu caballero del olvido.








Puerta con puerta

(Una canción en proceso, con letra del que suscribe y música de Adriá Navarro y cómplices. La estropeo un poco recitando fragmentos de "La leña al juego" y "Domingo de resurrección", pero pero sería si cantara...Pronto la colgamos. De momento, la letra)

Acabas de vestirte, oliendo a mi,
y mientes al teléfono:
"cariño, no me esperes a cenar".


Hicimos de un colchón nuestro París,
flotábamos fundidos, pero,
el anillo en tu dedo pesa más.


Y me soplas un beso ya en la puerta,
y dices, al salir, sin darte cuenta,
que en casa te esperan.


Y qué mas da si nunca lo has querido
qué mas da el sexo clandestino
qué más da, si él es tu marido
y yo, soy tu vecino. 


Escribo una cancion dentro de ti
pero me quedo solo luego
y la guitarra deja de sonar.


Te deje cuatro veces y volvi
a caer en tu piel de nuevo
y tu prometes que lo dejarás.


Las tardes de follar a rienda suelta
amor eterno que dura una siesta
y en casa te esperan.


Y qué mas da que ganes o que pierdas
qué mas da si es bueno y te respeta
qué más da, yo mando entre tus piernas,
él lleva tu maleta. 


"Cariño, no me esperes a cenar..."

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miércoles, 10 de abril de 2013

Book Trailer de El huevo izquierdo del talento




A punto de salir la 2a edición de "El huevo izquierdo del talento", publicada en España por Ediciones Escalera ( en mayo en Argentina editada por Nuevo Extremo), ahí va el BOOK TRAILER de la novela, realizado por el gran Kike Narcea.
GRACIAS a Diablos Azules, por prestarse a ser el plató de este crimen, a Ana, MJ, y Marta, por prestarse a ser mis mujeres fatales, a mi hermano Pedro de Paz por ser el mejor enemigo posible, a Pilar Martínez Sánchez y "Gintonio", por ser unos extras maravillosos.
Los dejo con la criatura. (Y si les gusta, difundan.)

lunes, 1 de abril de 2013

Erróneos, incorrectos, visto por Patty de Frutos

Despertar y que sea abril en mi colchón y en mi Mail el regalo de una primavera que llega de aquí a Canadá ida y vuelta las veces que haga falta. Por allí anda,deshaciendo inviernos, como siempre, Patty de Frutos. Desde allí me manda este video de "Erróneos, incorrectos" que ni mi presencia puede arruinar. Gracias, Ruvia! nos vemos en los bares de la vida, donde decir cerveza es casi decir lo mismo que "se besa". Y a veces, sin el casi.


La moneda







Ando repartido entre tu agenda y mis ganas.
Nadie me avisó que el amor
ese generoso ladrón de soledades
era también una moneda de dos caras.
En una se dibuja el valor absoluto de las horas compartidas
en la otra la avaricia de tenerte todo el tiempo y mas tiempo todavía.

Ando dividido entre el que celebra cada escaramuza de tus batallas cotidianas
y el que quisiera esconderte en una cueva hecha de embestidas y margaritas subterráneas.

Juego con la moneda sobre la misma cama que todavía te llama
la lanzo al aire y mientras baila asumo que no me alcanza ninguna de sus caras.
Si te quiero de algún modo
te quiero libre y volviendo excitada.
Si te quiero de algún modo
te quiero también rebelde esclava.

¿Desde cuando decide en el amor una moneda?
La oigo caer al suelo y no la miro.No hace falta.

Te quiero por lo que me das y por lo que te guardas.
Por lo que te descubres nuevo y me dedicas. Por lo que callas.
Por lo que aún no sabes de ti misma 
por lo que enseñas descarada.

Así que al bajar a la cocina en busca de una cerveza 
para brindar con tu vestido
pateo la moneda
sin rencores.

Ella no tiene la culpa de ser insuficiente 
para explicar el universo que te cabe en la espalda
Ademas
La única hucha que pretendo 
es la que se insinúa entre tus bragas.

Y yo 
de ti
no quiero ahorrarme nada.